Les familles de deux experts de l’ONU tués au CONGO mettent la pression pour une enquête internationale.
Les deux familles ont réagi à un article de New
York Time paru le 21 mai dernier et en ont profité pour mettre la pression sur
l’ONU afin qu’elle diligente, très rapidement, une enquête internationale
concernant les meurtres de Michael et Zaïda.
Ces deux familles n’ont pas apprécié l’article du
NEM YORK TIME qui suggérait que les deux experts de l’ONU avaient été tués
parce qu’ils n’avaient pas une formation suffisante sur comment se comporter
dans une zone hautement dangereuse et aussi qu’ils n’étaient pas protégés.
Selon leurs familles, contrairement à ce que suggérer l'article, Michael et Zaïda n'ont pas été tués parce qu’ils manquaient de formation ou de sécurité autour d’eux; mais tout simplement parce qu'ils étaient des enquêteurs expérimentés et avaient eu connaissance des informations rares sur les atrocités au KASAI. Ils étaient devenus de témoins gênants.
Il existe de nombreuses preuves que ces meurtres
ont été prémédités et qu'aucune formation ou sécurité n'aurait pu modifier le
résultat.
Aucun membre du Groupe d'experts des Nations unies
sur le Congo n'avait été tué auparavant et il n'y avait aucune raison de
s'attendre à un enlèvement ou à un meurtre. Pour cette raison, nous insistons
pour que le secrétaire général de l’ONU puisse nommer une équipe internationale
indépendante d'enquête criminelle afin d'identifier les auteurs et leur chaîne
de commandement et de veiller à ce que les responsables soient traduits en
justice et punis.
Aucun pays membre des Nations unies ne devrait
rester tranquille sans qu'une telle enquête soit lancée.
En tant que famille de Michael et Zaïda, nous avons entendu de nombreuses histoires sur la nature et la dangerosité de leur travail et pensons que les deux faisaient la différence, sur ce qu’il faut faire ou ne pas faire, en tant que chercheurs compétents et qualifiés dans l'un des endroits les plus violents du monde. Nous avons besoin que leurs meurtres soient élucidés.
Voilà la mise au point à New York Times, des
familles de deux experts de l’ONU assassinés au KASAI au mois de mars dernier.
Mata POLELE
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