RDC : Martin FAYULU et Freddy Matungulu, guerre au bazooka.
Un combat des caniveaux
Suite à la visite de Freddy Matungulu à Bruno
TSHIBALA, le pont déjà cassé entre le premier cité et Martin FAYULU vient de
s’écrouler totalement. Ces deux messiers, pourtant respectables, viennent de
rabaisser le débat politique au niveau des caniveaux. Ils s’insultent par la
presse interposée.
Freddy Matungulu et Martin FAYULU nous abreuvent, depuis des années, matin, midi et soir des sacrifices qu’ils auraient faits en quittant leurs anciens postes respectifs. Ces deux messieurs, toute honte bue, nous parlent de leurs, soi-disant richesse, au lieu de nous parler de la cohérence ou de l’incohérence de leurs lignes politiques. C’est comme si le peuple congolais avait envie, avait intérêt de connaitre le montant de leurs comptes en banque.
Mais comme ils ont choisi le terrain de leur
prétendue richesse pour tenter de nous expliquer leur positionnement politique,
nous avons décidé de confronter leur propre déclaration à travers le filtre de
la critique et le tamis de la réalité.
Martin FAYULU un tigre qui proclame sa tigritude
Martin FAYULU avait quitté EXXON mobil, une société
pétrolière américaine dans laquelle il gagnait des millions de dollars
aime-t-il raconter, à longueur des journées, à la presse kinoise. Il pousse le
cynisme à l’extrême jusqu’à affirmer que son travaille d’homme politique n’est
que du bénévolat. Difficile à croire.
Si Martin FAYULU avait vraiment gagné de millions de dollars chez EXXON Mobil comme il ne cesse de le répéter, il n’aurait pas eu besoin d’utiliser KIMBUTA pour financer à crédit ses campagnes de députation provinciale et nationale. Quelqu’un qui aurait accumulé des millions de dollars, ne demande pas un crédit de 40000 dollars. C’est incohérent. Cet épisode de sa vie, nous montre que, l’homme ne paraît pas avoir de millions de dollars comme il le prétend.
De la même manière qu’un tigre n’a pas besoin de montrer
sa tigritude pour prouver qu’il sait mordre, un vrai riche n’a nullement besoin
de claironner partout qu’il est riche pour prouver qu’il est incorruptible. La
corruptibilité d’une personne ne relève pas de sa richesse mais de sa
personnalité, sa moralité et de son éducation. D’ailleurs, l’expérience nous
montre que plus nous sommes riches, plus nous sommes corruptibles.
L’argument de Martin FAYULU qui consiste à dire
qu’il est riche, donc incorruptible, ne tient pas debout et ne résiste pas au
filtre des faits réels.
Freddy MATUNGULU retraite confortable et incorruptibilité.
Quant à Freddy Matungulu, un peu moins « m’as-tu vu
», il nous apprend qu’il avait demandé une retraite anticipée au FMI en
renonçant à un salaire confortable. Qu’il aurait acquis grâce à ses 20 ans de
travail au FMI une solide sécurité sociale et une confortable retraite qui le
mettrait à l’abri de tout besoin.
Ceci aussi ne veut rien dire. Une retraite
confortable ne veut pas dire incorruptibilité. Il n’y a vraiment aucun rapport
entre ces deux notions. On peut être corruptible même si on a une retraite
confortable. Le contraire est aussi vrai. Ce n’est pas parce que l’on n’a pas
une retraite confortable que l’on n’est corruptible. La corruptibilité d’une
personne n’est pas proportionnelle à ses comptes en banque ni inversement.
Martin FAYULU et Freddy Matungulu sont-ils cohérents dans leurs combats politiques ?
Nous répondrons oui et non à la fois.
Martin FAYULU qui était de l’opposition, en faisant
élire KIMBUTA à la tête de la ville de KINSHASA, avait trahi son camp. Acte
inadmissible qui décrédibilise son auteur. Sur ce point précis, il n’a pas été
cohérent envers lui-même et ceux qui le soutiennent. Depuis cette trahison de
triste mémoire, FAYULU s’est métamorphosé. Il semble suivre une ligne cohérente
dans l’opposition radicale. Jusqu’à quand ? Nul ne le sait. Mais seul l’avenir
peut nous dire qu’il ne trahira plus jamais son camp.
Quant à Freddy Matungulu, son parcours était
exemplaire jusqu’à ce jour. Mais sa rencontre avec TSHIBALA jette un grand
trouble dans nos esprits. Les explications qu’il a avancées après cet entretien
ne sont pas cohérentes. Il est le président d’un parti politique BISO NA BISO
qui fait partie du Rassemblement. C’est à ce titre qu’il a été reçu à la
primature. Dire le contraire, c’est prendre les Congolais pour des cons. Il a
trahi la ligne du Rassemblement et doit en tirer les conséquences politiques.
Sa ligne politique ne semble plus être cohérente.
Nous n’avons rien contre ces deux grands messieurs
brillants d’une opposition congolaise largement médiocre. Nous le soutiendrons
si leurs actes politiques correspondent aux aspirations du peuple congolais et
les combattrons s’ils s’en écartent.
Mata POLELE
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