Les ennemis de la RDC

Kabila, veut la disparition de la RD Congo en tant qu' État-Nation

17 ans d'inaction totale

Voilà bientôt 17 ans que l’homme est à la tête de notre pays. Sans boussole, il conduit la RD Congo vers un horizon sombre. Avec une détermination machiavélique, il détricote sans relâche, le lien, pourtant solide, qui unit les Congolais.
Il a réussi, à enlever aux Congolais la seule chose qui reste à un humain après avoir tout perdu, sa dignité ou mieux sa dignité. Le Congolais est réduit à l’état d’esclave dans son propre pays. Il est humilié par ses voisins et méprisé par sa classe politique qui s’en sert comme d’un strapontin. Pendant que l’Occident le considère comme une marchandise.
Depuis son accession au pouvoir, la guerre n’en finit plus à l’Est de la RDC. À Béni, les Congolais sont tués comme de mouches dans une indifférence complice de KABILA. Des observateurs neutres de la politique congolaise n’hésitent plus de dire qu’il en ait l’instigateur, le commanditaire de l’ombre. Personne ne comprend son incapacité à mettre fin à ce désastre. Personne ne comprend la façon chaotique dont il gère la guerre de l’Est.
Le Bas Congo dans la tourmente

Le Bas-Congo, jadis un havre de paix, connaît avec KABILA les soubresauts de l’insécurité et de tueries à répétition et de masse. Massacre le 31 janvier et le 1er février 2007. Massacre de militants de BUNDU DIA KONGO en 2008, entre la fin février et la mi-mars. Plus de 100 membres de BDK furent tués et environ 150 seront arrêtés à cette occasion. C’est le rapport du 13 juin 2008 de la Mission des Nations unies en République démocratique du Congo (Monuc), prédécesseur de la MONUSCO, qui l’affirme.

Le Kasai martyrisé autant que Béni

Le Kasaï habitué à la paix, a été transformé depuis aout 2016 jusqu’à ce jour, a un champ de morts par l’armée et la police de Kabila. On y tue désormais comme à Bénis. De milices d’autodéfenses font face aux FARDC et à la PNC surarmées. La cruauté des uns s’ajoute à la sauvagerie des autres. La population prise en étau entre ses deux forces meurt sans comprendre pourquoi.

Il y a eu des tueries à KINSHASA, à Lubumbashi … un peu partout à travers la RD Congo. Mais que fait le commandant en Chef de l’armée ? Rien, absolument rien. Que dit-il ? Rien, vraiment rien. Que le peuple congolais soit tué par sa propre armée ou sa police, par des milices congolaises ou des groupes rebelles étrangers ou même par une armée étrangère, le premier des Congolais ne dit mot. Il ne réagit pas. Il reste indifférent. Aphone ! Impassible ! Aveugle!

De massacres planifiés?

Je soupçonne Kabila d’avoir planifié la liquidation ou mieux la fin de la RD Congo.
Je ne m’explique pas son indifférence devant l’extermination continue et méthodique du peuple congolais. Pourquoi n’arrive-t-il pas à pacifier l’Est de la RDC ? Pourquoi ne dénonce-t-il pas à haute voix, les ingérences des pays étrangers sur l’insécurité à l’Est de la RDC ?

Son silence vaut agrément et complicité. C’est une trahison à son serment. Qui ne dit mot consent. Ne rien répondre, c’est approuver, c’est dire oui ; rester silencieux face à une décision, c’est donner son accord implicite.

Mata POLELE

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