Les ennemis de la RDC

RDC: Et si Ève BAZAIBA était la seule à avoir raison?

Et si Ève BAZAIBA était la seule à avoir raison?

Et si Ève BAZAIBA était la seule à avoir raison?

L’analyse que nous faisons ce jour, est la nôtre et n’engage que nous-même. Nous tenons à la partager même si nous savons qu’elle ne va pas rencontrer l’assentiment de tout le monde. Lois s’en faut. Nous pensons, qu’après le décès de TSHISEKEDI, certaines positions de BAZAIBA sur le Rassemblement, la réconfortent. Loin de nous de faire son éloge.

Elle n’avait pas participé à la grand-messe de GENVAL. Estimant que certaine personne présente qui y était, ne méritait pas d’y être. Sur ce point précis, l’histoire nous dira s’il avait tort ou raison. Quant à nous, nous pensons et nous croyions à la force de la repentance. Ceux qui ont servi Kabila hier, peuvent aussi devenir ses opposants aujourd’hui. À condition qu’ils soient sincères. Mais comment savoir qu’ils le sont et ne jouent pas une pièce de théâtre ?

Elle a critiqué la structure du Rassemblement


Elle avait dit à l’époque que la structure du Rassemblement n’était pas cohérente et portait les germes de l’inefficacité future. Elle soutenait qu’il fallait hiérarchiser le Rassemblent. Tshisekedi était désigné unanimement à la tête du Rassemblement. Aucun souci là-dessus. Mais après TSHISEKEDI, il n’y avait personne pour le seconder, ou mieux pour l’aider ou le succéder si jamais il y avait empêchement. Simple bon sens.
Elle était vilipendée et traitée de collaborer avec le pouvoir et surtout de vouloir « tuer » le Rassemblement. Et pourtant, c’était une évidence. Il fallait dès le départ songer à une vraie hiérarchie au sein du Rassemblement. 
Ce manque d’anticipation de la part des animateurs du Rassemblement, a conduit au désordre que nous connaissons depuis la mort de Tshisekedi. Le Rassemblement s’est retrouvé, sans tête, au bord de l’implosion pour remplacer son leader, son chef charismatique. Aujourd’hui, nous assistons à l’éclatement du rassemblement en diverses ailes. Nous pensons, comme Ève BAZAIBA, que s’il y avait un adjoint à TSHISEKEDI, il aurait pu le remplacer automatiquement sans qu’il y ait dégât.

Elle a retiré son parti à la course de partage de postes ministériels


BAZAIBA après avoir arrivé à la conclusion que le partage de postes ministériels conduisait à l’éclatement de l’opposition et surtout détournait l’opposition de son vrai objectif, le départ de KABILA en décembre 2017, a décidé de ne pas y participer. Car mise à part la mauvaise foi manifeste de la majorité pour avancer dans les négociations, l’échec des accords de la CENCO est dû en grande partie, au partage de postes ministériels, Premier ministre compris.

Un des abbés de la CENCO, a déclaré début mars face aux caméras, dans les plénières, ils ne parlent mêmes pas du départ de KABILA, ils parlent des partages des postes ministériels. Dans Jeune Afrique du 23 janvier 2017, on pouvait lire ceci : 
Plus de vingt jours après la signature de l’accord politique global et inclusif en RDC, les modalités de son application tardent à être adoptées. Principal blocage : le partage des postes. 
Ève Bazaiba disait depuis janvier 2017, que l’objectif principal de l’opposition devrait être le départ de KABILA et non pas les postes ministériels. Elle a ajouté que la structure pour laquelle l’opposition ne devrait pas céder, c’est le contrôle du CNSA (conseil national du suivi des accords) qui devrait surveiller la bonne marche vers l’organisation des élections donc le départ de KABILA.

Postes ministériels et hiérarchie au sein du Rassemblement semblent être les deux causes ayant permis et faciliter le pouvoir à bloquer les accords de la CENCO. Ève BAZAIBA n'a-t-elle pas vu juste.


Mata POLELE



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