Célestin Kanyama, "Esprit de Mort "
Kanyama, assassin alias esprit de mort !
Kanyama tient Kinshasa d’une main de fer. Il fait peur aux kinois et à ses propres troupes. Il est la main répressive de Kabila à Kinshasa. Qui tient Kinshasa, tient la RD Congo. En quelques années, le général Kanyama est devenu une pièce maîtresse du système sécuritaire du président Kabila. Il préfère le chaudron du terrain à son bureau climatisé.
Il est responsable des violences et des disparitions de ces dernières années à Kinshasa. Ses hommes tuent, sans sommation. Ils utilisent des armes létales contre de manifestants non armés. Kanyama arrête les opposants, les parlementaires, de simples citoyens sans mandats judiciaires, en concertation avec les services de sécurité de l’Etat.
Il a un rôle central dans la répression à Kinshasa. Avant les grandes manifestations, il passe à la télévision et se charge de faire peur aux kinois, les intimider. Il menace les jeunes et leurs parents d’une mort probable. Il ne se gêne pas de déclarer à la population que de balles réelles seront utilisées et tirées à hauteur d’homme. D’où est venu son nom « esprit de mort ».
De novembre 2013 à mars 2014, il est responsable de dizaines de mort et de disparition de gang de rue appelés Kuluna, lors de l’opération Likofi, selon Human Rights Watch. Des exécutions sommaires, sans jugement. En janvier 2015, les manifestants anti-glissements à Kinshasa, le trouvèrent sur leur route. Bilan, une cinquantaine de morts. Il est aussi là, en décembre 2016, pour réprimer les manifestations pacifiques contre la violation de la constitution pour un troisième mandat de Kabila. Encore une cinquantaine de morts dans son casque.
Il affirme être un des premiers instructeurs de « Bana Mura », troupe d’élite chargée de la sécurité du Chef de l’Etat et de sa famille. C’est la garde prétorienne de Kabila. Pour défendre son Chef, il marche sur les corps inertes de kinois. Il le clame haut et fort « avoir la confiance du Chef ». Tant que Kabila est là, il peut continuer de tuer les kinois. Impunément ! L’histoire le rattrapera.
Mata POLELE
Aucun commentaire
Merci de donner votre avis sur cet article.